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4 commus face à la société !!
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13 novembre 2008

Critique du film Cowboy

Le sujet du film "Cowboy", c'est la désillusion, c'est la perte des repères de toute une génération, celle des 30-40 ans, qui est ici représentée par Daniel Piron (Benoît Poelvoorde).C'est un idéaliste désabusé, un ancien militant de gauche devenu journaliste télé. Décidé à revenir sur le devant de la scène, il choisi de réaliser un documentaire: sur un fait réel de 1980, la prise d'otages d'un bus scolaire. C'est le naufrage total mais cet échec l'amène à la plus belle des rencontres: celle avec lui-même. Il abandonne son monde plein de belles idées en toc pour revenir à la réalité, à la vraie vie. La scène finale, au son de " Non, non rien a changé", fera couler une larme à tous ceux qui ont cru changer la vie.

Destiné à un public plus ciblé, ce film permet aux hommes d'une quarantaine d'années de remettre leur vie en question. Qui sont-ils devenus? Ont-ils aboutit à leurs projets? Vivent-ils la vie qu'ils rêvaient d'avoir? Benoît Mariage sème le doute… Après avoir vu ce long métrage touchant et pourtant avec quelques pointes d'humour, les plus jeunes comprendront alors ce qu'est "la crise de la quarantaine" dont on entend si souvent parler.

Bouleversant du début à la fin, Benoît Poelvoorde, nous offre une magnifique performance dans un registre où l'on n'a pas l'habitude de le voir. On retrouve dans son regard plus que le jeu d'un acteur: On y découvre son désarroi personnel. Les dialogues, nous révèlent un homme qui partage ses doutes et ses aspirations perdues.

Au niveau technique, certaines scènes semblent trop longues et auraient pu être raccourcies, voir même supprimées, sans pour autant perdre le file de l'histoire.

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce film qui, malgré sa cible bien précise, permet à tout le monde, jeunes et moins jeunes, d'apprendre à se connaître et de se remettre en question à n'importe quel moment de la vie.

Le constat est dur. N'y aurait-il plus rien à faire? Est-il encore possible de croire en quelque chose? Le tableau final nous ramène vers l'espoir et la sérénité: Rien ne changera jamais dans ce foutu monde, mais moi, je suis toujours là!

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